- Détails
- Mis à jour : mardi 11 juillet 2017 08:06
Réalisé avec le soutien des lions' clubs il est dédié au bien être des seniors
L'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Jeanne Calment est doté, depuis le 9 mai 2017 d'un Pôle d'activités et de soins adaptés (PASA) de 14 places. Cette structure se situe au l"' étage de la résidence dans des locaux spécialement équipés pour donner aux résidents un sentiment de sécurité et de familiarité. Une installation qui a demandé plusieurs mois de travaux dont le montant s'élève à 100 000€. 25% a été pris en charge par l'Agence régionale de santé (ARS).
L'association Pays d'Arles Camargue Accueil Alzheimer (PAC2A) - 7 Lions'clubs de la zone 33, présidée pour l'exercice en cours par Jean-François Le Poder - a souhaité apporter son aide à la structure en offrant un chèque de 10 700€ destinés à l'équipement d'une salle dédiée à la relaxation et à des activités de stimulations sensorielles multiples et de communication indispensables au mieux vivre des résidants usagers du pôle.
Le PASA a en effet pour objectif essentiel le maintien de l'autonomie physique et psychique de chaque résidant dans les actes de la vie courante par la stimulation des fonctions cognitives. L'atmosphère conviviale et sereine permet de créer des liens et encourage les relations sociales. Les actions réalisées dans le cadre du PASA redonnent motivation aux résidants et permettent de lutter contre l'isolement et le sentiment d'inutilité.
Un objectif confirmé par Catherine Levraud, médecin coordonateur des EHPAD du secteur, et responsable du Pôle gériatrie de l'hôpital Joseph Imbert. "Depuis l'ouverture on constate déjà un gros changement dans l'ensemble de la maison. Avec 14 personnes installées à la journée au PASA, cela libère de l'espace dans les espaces et aux refectoire de l'établissement et, ici, on observe une remobilisation des résidants qui se sont inscrits. Ils font à nouveau des choses, ils sont beaucoup moins tistes et se soc i ab i lisent à nouveau au contact des autres ... "
La cérémonie de remise du chèque des Lions'clubs de la zone 33 s'est déroulée en présence du maire d'Arles Hervé Schiave tti, président du Conseil de surveillance de l'hôpital Joseph Imbert; de Laurent Donadille, directeur des Hôpitaux Portes de Camargue, des représentants du personnel spécialisé dans les soins spécifiques des personnes âgées dépendantes. On notait aussi la présence d'Elisabeth Bayard, présidente régionale de la zone 3 des Lions'clubs. Une plaque rappelant ce don a été apposée au PASA de l'EHPAD Jeanne Calment d'Arles.
Une offre complétée L'ouverture de ce PASA est le fruit d'une réflexion initiée dès 2012 en lien avec le plan Alzheimer prévoyant leur mise en place. Ces pôles font l'objet d'un accompagnement financier de la part de !'ARS, et du CD 13. Les professionnels aides-soignants qui interviennent au PASA ont bénéficié d'une formation spécifique d'assistant de soins en gérontologie (ASG). Cette équipe d'ASG est accompagnée par un médecin coordonnateur, w1e psychologue et une psychomotricienne. Parmi les activités sociales et thérapeutiques : ateliers de cuisine, activités physiques, jeux de mémoire, jardinage, travaux manuels, musicothérapie, relaxation psycho-corporelle, soins esthétiques, repas, art-thérapie, échanges intergénérationnels ...
L'ouverture du PASA de l'EHPAD Jeanne Calment complète l'offre médico-sociale du "Pôle gériatrie" du CH d'Arles en termes de prise en charge des personnes âgées. La filière gériatrique de l'hôpital d'Arles et des hôpitaux "Portes de Camargue" rattachés répond déjà aux besoins, croissants, des personnes âgées : hospitalisation lors d'un séjour gériatrique le plus court possible en milieu hospitalier, soins de suite gériatriques, équipe mobile de gériatrie, alternatives à l'hospitalisation grâce à un service de soins infirmier à domicile, une équipe spécialisée Alzheimer, un Centre d'accueil de jour Alzheimer, hébergement en établissement pour personnes âgées dépendantes, consultation de gériatrie, consultation mémoire de proximité labélisée, association d'aide aux aidants (au 7e étage de l'hôpital Joseph Imbert d'Arles).
Marlène BOSC
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- Mis à jour : mardi 11 juillet 2017 08:06
Réalisé avec le soutien des lions' clubs il est dédié au bien être des seniors
L'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Jeanne Calment est doté, depuis le 9 mai 2017 d'un Pôle d'activités et de soins adaptés (PASA) de 14 places. Cette structure se situe au l"' étage de la résidence dans des locaux spécialement équipés pour donner aux résidents un sentiment de sécurité et de familiarité. Une installation qui a demandé plusieurs mois de travaux dont le montant s'élève à 100 000€. 25% a été pris en charge par l'Agence régionale de santé (ARS).
L'association Pays d'Arles Camargue Accueil Alzheimer (PAC2A) - 7 Lions'clubs de la zone 33, présidée pour l'exercice en cours par Jean-François Le Poder - a souhaité apporter son aide à la structure en offrant un chèque de 10 700€ destinés à l'équipement d'une salle dédiée à la relaxation et à des activités de stimulations sensorielles multiples et de communication indispensables au mieux vivre des résidants usagers du pôle.
Le PASA a en effet pour objectif essentiel le maintien de l'autonomie physique et psychique de chaque résidant dans les actes de la vie courante par la stimulation des fonctions cognitives. L'atmosphère conviviale et sereine permet de créer des liens et encourage les relations sociales. Les actions réalisées dans le cadre du PASA redonnent motivation aux résidants et permettent de lutter contre l'isolement et le sentiment d'inutilité.
Un objectif confirmé par Catherine Levraud, médecin coordonateur des EHPAD du secteur, et responsable du Pôle gériatrie de l'hôpital Joseph Imbert. "Depuis l'ouverture on constate déjà un gros changement dans l'ensemble de la maison. Avec 14 personnes installées à la journée au PASA, cela libère de l'espace dans les espaces et aux refectoire de l'établissement et, ici, on observe une remobilisation des résidants qui se sont inscrits. Ils font à nouveau des choses, ils sont beaucoup moins tistes et se soc i ab i lisent à nouveau au contact des autres ... "
La cérémonie de remise du chèque des Lions'clubs de la zone 33 s'est déroulée en présence du maire d'Arles Hervé Schiave tti, président du Conseil de surveillance de l'hôpital Joseph Imbert; de Laurent Donadille, directeur des Hôpitaux Portes de Camargue, des représentants du personnel spécialisé dans les soins spécifiques des personnes âgées dépendantes. On notait aussi la présence d'Elisabeth Bayard, présidente régionale de la zone 3 des Lions'clubs. Une plaque rappelant ce don a été apposée au PASA de l'EHPAD Jeanne Calment d'Arles.
Une offre complétée L'ouverture de ce PASA est le fruit d'une réflexion initiée dès 2012 en lien avec le plan Alzheimer prévoyant leur mise en place. Ces pôles font l'objet d'un accompagnement financier de la part de !'ARS, et du CD 13. Les professionnels aides-soignants qui interviennent au PASA ont bénéficié d'une formation spécifique d'assistant de soins en gérontologie (ASG). Cette équipe d'ASG est accompagnée par un médecin coordonnateur, w1e psychologue et une psychomotricienne. Parmi les activités sociales et thérapeutiques : ateliers de cuisine, activités physiques, jeux de mémoire, jardinage, travaux manuels, musicothérapie, relaxation psycho-corporelle, soins esthétiques, repas, art-thérapie, échanges intergénérationnels ...
L'ouverture du PASA de l'EHPAD Jeanne Calment complète l'offre médico-sociale du "Pôle gériatrie" du CH d'Arles en termes de prise en charge des personnes âgées. La filière gériatrique de l'hôpital d'Arles et des hôpitaux "Portes de Camargue" rattachés répond déjà aux besoins, croissants, des personnes âgées : hospitalisation lors d'un séjour gériatrique le plus court possible en milieu hospitalier, soins de suite gériatriques, équipe mobile de gériatrie, alternatives à l'hospitalisation grâce à un service de soins infirmier à domicile, une équipe spécialisée Alzheimer, un Centre d'accueil de jour Alzheimer, hébergement en établissement pour personnes âgées dépendantes, consultation de gériatrie, consultation mémoire de proximité labélisée, association d'aide aux aidants (au 7e étage de l'hôpital Joseph Imbert d'Arles).
Marlène BOSC
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- Mis à jour : jeudi 6 juillet 2017 13:19
L'espace Snoezelen a été financé grâce à l'aide du Rotary Arles sur Rhône
e centre d'action médico-sociale précoce (CAMSP) d'Arles s'enrichit d'une salle Snoezelen grâce à J'aide du Rotary. Cette salle dite "Snoezelen" est un outil infiniment précieux dans Je traitement des handicaps psychologiques ou moteurs chez l'adulte, en particulier les personnes âgées, et chez l'enfant.
Il permet une stimulation multisensorielle contrôlée, une pratique visant à éveiller la sensorialité de la personne stimulée, dans une ambiance sécurisante. "Un espace d'apaisement qui vise à remettre le patient en connexion avec l'odorat, le tactile ... ", expliquait Je docteur Christian Pic lors de l'inauguration de cette salle, le 29 juin dernier en remerciant Marial Roche, président sortant du Rotary Arles sur Rhône, à qui Je CAMSP est redevable de cette installation.
Le Rotary a participé à hauteur de 10 400€
En effet, Je club service a participé à hauteur de 10 400€ à cet équipement, une moitié sur ses fonds propres, l'autre moitié offerte par Je Rotary International. Une aubaine pour ce centre qui reçoit les enfants de 0 à 6 ans afin de traiter Je plus tôt et donc le plus efficacement possible ces troubles chez les plus jeunes. "Plus on les détecte tôt, plus ils ont de chances de voir leur état s'améliorer. C'est d'ailleurs pour cela que nous nous rendons dans les crèches et dans les écoles maternelles pour sensibiliser les assistantes et les parents, leur indiquer quelles sont les manifestations infantiles qui doivent les alerter. L'Agence régionale de santé nous accorde d'ailleurs un budget pour ces démarches ... "
Une action d'autant plus nécessaire que malheureusement, les troubles de la relation sociale de spectre autistique vont exploser dans les années qui viennent. Un constat rendu plausible grâce aux études en cours qui soulignent qu'il y a 15 ans, 1 enfant sur 800 était atteint. Aujourd'hui, on en est à 1%.
Le centre hospitalier arlésien est le troisième après Marseille et Avignon à s'être doté d'une telle structure et à être soutenu par !'ARS. "Tous les hôpitaux n'adoptent pas cette politique, pourtant de plus en plus nécessaire, explique Laurent Donadille, directeur des hôpitaux Portes de Camargue lors de cette cérémonie.
Ce qui explique le soutien de l'Agence régionale de santé qui va nous permettre de nous agrandir de deux salles dans les mois qui viennent afin de nous permettre de recevoir plus de patients. Et, naturellement, nous continuerons de solliciter Les aides des clubs service comme le Rotary, qu'ils ne nous ont jamais refusées, ce dont nous les remercions vivement tant elles sont précieuses ... " Une plaque a d'ailleurs été posée pour rappeler cette participation du Rotary Arles sur Rhône.
La Provence - Marlène BOSC
LE CAMSP FÊTE SES 10 ANS
Le centre d'action médico-sociale précoce (CAMSP) d'Arles a aujourd'hui 10 ans. Il est de mieux en mieux équipé et complète le secteur médico-social et le pôle mère/enfant de l'hôpital d'Arles, qui offre une gamme complète de soins pour les enfants et les ados souffrant de pathologies diverses. Le CAMSP emploie un médecin pédiatre/neuropédiatre, un médecin rééducateur, un kinésithérapeute, une infirmière puéricultrice, une psychologue, un psychomotricien, un orthophoniste, une éducatrice spécialisée, une assistante sociale et un agent de service. La cadre est responsable de la qualité d'accueil et des soins. Elle veille à ce que la prise en charge des enfants et de leur famille réponde de façon adaptée aux droits des usagers. Elle sert de trait d'union avec l'hôpital. Pour l'instant, la liste d'attente pour intégrer la structure est de 2 à 6 mois. L'agrandissement prévu permettra de développer l'offre de service.
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- Mis à jour : mardi 31 janvier 2017 14:15
Le médecin fontvieillois était très engagé dans la coopération médicale
ll’avait souhaité de longue date cette Maison médicale de garde pour tout le secteur médical du Pays d’Arles. Il ne l’a malheureusementpas vu réali-sée mais aujourd’hui, elle porte son nom.
La plaque aété posée ce jeudi 26 janvier au centre hospitalier Joseph-Imbert en présence des maires d’Arles et de Fontvieille (commune où il a exercé pendant de longues années); du directeur des hôpitaux de Camargue, Laurent Donadille; du docteur Pierre Nigoghossian, chef du Pôle urgence-réanimation-cardiologie et chef de service urgence-SMUR, et du docteur Jacques Bargier, président de l’association des médecins libéraux du Pays d’Arles, un de ses plus anciens amis et confrères. Étaient naturellement invités le père du docteur Alain de Vita ainsi que sa fille Graziella et son fils Raphaël tous trois en proie à une vive émotion adoucie par cette reconnaissance officielle et cet hommage.
Jacques Bargier a évoqué son engagement pour une telle cause, rappelant que déjà, considérant sans doute que la coopération médicale en renforce l’efficacité, il avait rejoint très tôt le Pôle médical de Fontvieille. Il a ensuite cité son engagement humanitaire au sein de l’association "France M’Boumba", laissant auprès des Sénégalais de cette ville du nord du pays un souvenir reconnaissant.
"En deux années, cette maison aprouvé qu’elle répondait à un véritable besoin, a ajouté Laurent Donadille. En 2016, plus de 2000 patient sont été accueillis les jours fériés et les week-ends. Cette coopération a encore montré tout son sens depuis Noël dernier pendant l’épidémie de grippe. Le 31 décembre, notre collègue libéral de permanence a eu énormément de travail pendant que l’hôpital était en tension. Notre centre hospitalier couvre un grand territoire qui va de Saint-Rémy de Provence jusqu’à plusieurs communes du Gard."
Une création dont se souvenait Hervé Schiavetti, président du conseil de surveillance de l’établissement: "Cela a été le premier acte de l’intercommunalité. Un projet qui amûri pendant longtemps. Une première aussi qui avus’instaurer un partena-riat entremédecinelibérale et mé-decine publique, grâce àlacoopé-rationdes collectivités localeset des communes pour le faire abou-tir."
Marlène BOSC - La Provence
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- Mis à jour : vendredi 18 novembre 2016 14:54
Le Centre hospitalier d'Arles et les Hôpitaux des Portes de Camargue
s’engagent auprès de ses usagers et organisent la 9ème Journée de la Prévention
« ENSEMBLE VERS UNE SANTE DURABLE »
Le jeudi 24 novembre 2016 au centre hospitalier d’Arles de 14h à 19h
Cette année et pour la première fois, le Centre hospitalier d'Arles et les Hôpitaux des Portes de Camargue se coordonnent pour proposer des informations sur le thème de l’impact de l’environnement sur la santé des patients.
Il s’agit de situer l’action préventive de nos établissements à travers leur environnement et de répondre aux préoccupations des usagers au-delà d’une offre de soins curative. C’est parce que l’Hôpital évolue qu’il se projette dans la santé des générations futures et s’ouvre sur la ville.
Le programme propose trois villages de stands à partir de 14H dans le hall du centre hospitalier sur des thématiques d’actualité qui s’adressent aux collégiens et lycéens et à tous les habitants du Pays d’Arles:
Bien manger : bien grandir, bien vieillir
• L’équilibre alimentaire
• La prévention des pathologies :
- Le diabète et ses complications
- Les maladies cardiovasculaires
• La marelle des fruits et légumes : je compose mon assiette
• 5 fruits et légumes de saison par jour
Du slogan « Cinq fruits et légumes par jour » à la réalité de notre alimentation pour maintenir un équilibre alimentaire essentiel à la santé à combiner avec une activité physique.
La femme tout au long de sa vie
• Fécondité, grossesse, périnatalité : Quels risques à éviter pour la mère et l’enfant
• De l’hygiène corporelle à celle des locaux en passant par la qualité de l’air intérieur
• Les cosmétiques en question : la beauté oui, mais en toute sécurité.
Comment mettre toutes les chances de son côté pour préparer la venue de bébé dans un environnement sain en restant vigilant sur les produits utilisés ?
Les maladies de civilisation
• Des comportements à risque aux addictions : tabac, alcool, drogues,…
• Le bruit : causes et conséquences
• L’air, les écrans, les ondes : leurs effets sur la santé
• Le soleil : entre bienfaits et risques.
Entre stimulation et tentation, comment se prémunir des usages nocifs et de la dépendance ?
A 18H, une conférence du Docteur Jean LEFEVRE, médecin de l’ASEF et Madame Ludivine FERRER, directrice de l’ASEF, sur le thème de «Reconnaître les polluants de notre quotidien» viendra compléter cette rencontre autour d’un échange.
Pour terminer cette journée, la direction vous proposera à 19H un moment de partage et de convivialité.
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- Mis à jour : samedi 5 novembre 2016 09:00
Le centre d’accueil pour adolescents, financé par l’hôpital, suit environ 250 jeunes en difficulté
Les locaux, au deuxième étage d’un immeuble de l’avenue Victor-Hugo, sont parfaits pour recevoir, en toute discrétion, le public ciblé. Et ils sont nombreux à fréquent e r l’endroit : au centre d’accueil pour adolescents (CAPA), 250 jeunes sont suivis depuis que la structure, lancée et financée par le centre hospitalier d’Arles, a pris le relais de la Maison des adolescents (MDA). Une MDA qui, pour raisons économiques, a fermé son antenne arlésienne en décembre 2014. "Pour l’ensemble de la problématique adolescents, on se retrouvait dansune situation de vide complet", explique Loïc Hardy, directeur adjoint du centre hospitalier d’Arles.
Alors, l’hôpital, qui avait déjà une toute petite équipe adolescents, a décidé de se réorganiser en fonction, en renforçant la structure ados, et en regroupant ces deux Centres médico psychologiques (CMP) pour enfants sur un même site. "On a commencé avec une trentaine d’adolescents, et c’est vite allé crescendo", se souvient Olivier Gehrmann, cadre de santé du CAPA. "Je regrette le choix de la MDA de fermer son antenne à Arles, où il y a un réel besoin, avec des adolescents en situation de précarité, ajoute Loïc Hardy.
Le service public a dû prendre la suite. Je pense que si nous n’avions pas pris le relais, on aurait retrouvé les jeunes plus tard, mais en situation d’urgence. Là, on peut avoir un accompagnement dès les premiers signes d’alerte." Et dans cette période troublée qu’est l’adolescence, une prise en charge précoce peut avoir son importance, quel que soit le problème. "Troubles anxieux, troubles dépressifs, problématique identitaire, addictions, déscolarisation, précarité…, énumère Carine Coubrys, psychologue au sein de la structure. " Il peut s’agir aussi de problèmes relationnels entraînant un mal-être chez les adolescents, ajoute Samira Chorfi, psychiatre.
C’est une période complexe, où on peut tout voir !" Avec des problématiques qui ne sont pas forcément pathologiques, même si certains cas ont nécessité des hospitalisations. Mais heureusement, cela reste ultra-minoritaire, pour ce CAPA qui fait reposer son action sur trois volets: l’accueil et la consultation, les ateliers thérapeutiques en extérieur mis en place dans le cadre du CATTP (centre d’accueil thérapeutique à temps partiel), et l’action de l’équipe mobile. Car si les rencontres avec les ados ont lieu dans les bureaux, elles peuvent aussi avoir lieu en extérieur, dans un endroit où la personne a confiance. "Macdo, ça peut être thérapeutique", glisse en rigolant Olivier Gehrmann. Surtout, l’essentiel est de gagner la confiance de l’ado, de quelque manière que ce soit.
"Ça peut être des parents inquiets pour leurs enfants qui nous contactent, les établissements scolaires, ou les médecins de ville qui nous les orientent, mais parfois l’ado n’a pas envie de venir, indique Carine Coubrys. Notre travail, c’est de faire émerger une demande, il faut que la personne se saisisse du soin proposé." Bref, que l’adolescent adhère, pour progresser. La progression, c’est d’ailleurs ce que recherche aussi le centre d’accueil pour ados, qui a obtenu son label CAPA à peine ce mois-ci. "On reste une équipe en construction, comme un adolescent, conclut Carine Coubrys. On a des choses à consolider, à penser, ce n’est pas parce que ce nom est posé qu’on va arrêter de travailler."
La Provence - Christophe VIAL
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- Mis à jour : lundi 17 octobre 2016 12:09
La coordination hospitalière des prélèvements d’organes et de tissus accueillera le public dans le hall de l’hôpital Joseph IMBERT
Lundi 17 octobre 2016 de 10 heures à 16 heures
Le don d’organe : « Vous êtes donneurs sauf si vous dites que vous ne voulez pas être donneurs »
Chaque citoyen doit se positionner clairement par rapport à cette question cruciale du don d’organe afin d’éviter à ses proches tout questionnement le jour où la demande de prélèvement pourrait leur être posée.
Car les proches, à ce moment toujours critique, se retrouvent dans une situation d’impasse, sont vulnérables et déclarent souvent aux équipes que le sujet n’a jamais été évoqué avec celui qu’ils viennent de perdre.
Il relève donc du devoir de chaque citoyen de clarifier sa position vis-à-vis du don d’organe car ses proches seront alors plus à l’aise pour répondre. Et avec la sensibilisation de chacun, le nombre de don augmentera certainement dans notre pays, très en retard par rapport à certains de ses voisins, et permettra de sauver davantage de vies.
Tous les acteurs du centre hospitalier Joseph IMBERT, engagé dans le dispositif « Cristal Action » développé par l’agence de biomédecine, sont mobilisés afin de prendre à bras le corps cette question de santé publique. L’établissement sera à l’écoute du public le lundi 17 octobre de 10 heures à 16 heures pour apporter toutes les réponses à ses interrogations et permettre à chacun de se positionner clairement par rapport au don d’organes.
Dr Karim DEBBAT
Coordinateur médical de la cellule de prélèvements d’organes et de tissus
Le centre hospitalier d’Arles est centre préleveur de cornées
En concertation avec l’Agence de biomédecine, l’établissement a souhaité développer cette activité de santé publique et a déposé en juillet 2013 une demande d’autorisation de prélèvements de cornées. Elle a été accordée en novembre 2013 pour une mise en oeuvre effective au 1er décembre 2013. Une infirmière coordinatrice, Mme Sophie MOUSSET, a été positionnée sur cette mission en lien avec un cadre de santé, Mme Nathalie TOURRETTE, et le coordonnateur médical de la cellule de prélèvements d’organes et de tissus, le Dr Karim DEBBAT, Chef du service de réanimation. Cette activité fonctionne désormais de façon continue depuis 2014.
La greffe de cornée est la plus fréquente des greffes de tissus prélevés sur des donneur
La cornée est un tissu transparent qui recouvre la partie antérieure de l'oeil. Elle est indispensable à une bonne vision grâce à sa transparence et son pouvoir réfractif. Sous l'effet d'une maladie ou d'un accident, elle peut s'opacifier et entraver la vision. Ces opacités cornéennes sont responsables d’environ 20 % des cécités. Le seul traitement efficace, une fois l'opacité installée, est la greffe qui permet de rétablir une bonne acuité visuelle et supprime les douleurs souvent provoquées par les lésions cornéennes.
En France, plus de 4 000 patients malvoyants en bénéficient chaque année. Mais ce chiffre pourrait doubler si des greffons étaient prélevés en plus grand nombre. Or aujourd’hui les hôpitaux sont confrontés à une véritable pénurie. Le centre hospitalier d’Arles et son équipe d’ophtalmologie dirigée par le Docteur Antoine KHALIL se sont engagés activement dans les prélèvements de cornées. 15 prélèvements de cornées (soit 30 cornées) ont été effectivement réalisés
Le centre hospitalier d’Arles contribue aussi aux prélèvements multi-organes
La cellule de prélèvements d’organes et de tissus assure la détection des personnes en état de mort encéphalique et procède, si les conditions médicales le permettent et si la personne ne s’est pas préalablement inscrite sur le registre national de refus des dons d’organes, à un entretien avec les proches pour solliciter ce don. C’est à ce moment que la discussion préalable avec les proches a toute son importance pour leur permettre de décider en toute connaissance de cause des volontés de leur proche. Si l’accord de prélèvement est obtenu, le patient en état de mort cérébrale est transféré sur le centre hospitalier d’Avignon aux fins de prélèvement multi-organes. Ainsi deux transferts ont été réalisés en 2014 et 3 en 2015 permettant le prélèvement de foies et de reins qui ont ensuite pu être greffés à des patients en attente.
Le centre hospitalier d’Arles est engagé dans le dispositif « Cristal action » qui, du recensement à la prise en charge des donneurs d’organes constitue un outil qualité de l’Agence de la biomédecine pour les établissements de santé
Cristal action en s’intégrant dans le projet de coordination et dans le projet d’Etablissement permet de communiquer sur le don et de proposer avec l’appui de l’institution des formations, ou d’éventuelles actions collectives. Il est ainsi naturellement un outil d’évaluation des pratiques professionnelles. Cristal action permet également de communiquer sur le don en réalisant auprès des personnels des services concernés des enquêtes sur leurs connaissances, attitudes et pratiques. Enfin, Cristal action installe le processus de don dans une démarche pérenne.
Ainsi, la coordination hospitalière intervient régulièrement auprès des professionnels de santé mais aussi du public, par le canal de stands d’information mais aussi par des interventions auprès des lycéens. Elle a notamment cette année participé à la Journée de la citoyenneté au lycée Pasquet le 12/05/16 et plusieurs séances d’information des lycéens sur le don d’organe ont été réalisées en début d’année scolaire (septembre 2016) au Lycée Pasquet en lien avec l’association ADOT 13.
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- Mis à jour : jeudi 29 septembre 2016 16:08
Le samedi 1er octobre de 8 h à 12 h sur le marché d’Arles, bd des Lices
et organisent un évènement chorégraphique à 11 heures 30
avec le chorégraphe Marco BECHERINI
Si aujourd'hui le cancer du sein concerne 1 femme sur 8, plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Grâce au dépistage précoce, 90% d’entre eux pourront être guéris. Ce très haut taux de guérison est possible tout en réduisant considérablement l'agressivité des traitements.
Mieux vaut donc prévenir que guérir. Conscients des enjeux à la fois individuels et de santé publique posés par le cancer du sein, les équipes du CH d’Arles organisent ainsi deux manifestations en vue de sensibiliser le grand public à la prévention du cancer du sein dans le cadre d’Octobre rose :
Le samedi 1er octobre de 8 h à 12 h,
le Docteur Malika CHAOUCHE, oncologue médical
Madame Viviane ARNAUDET, cadre de santé
et l’équipe soignante de l’hôpital de jour de médecine et d’oncologie médicale
qui prennent en charge les patientes et assurent l’administration et le suivi des chimiothérapies animeront un stand d’information lors du marché d’Arles, à l’angle du bd des Lices et de la rue Jean JAURES.
Conseils, brochures et informations seront ainsi à la disposition des publics intéressés.
Mais aussi pour la première fois, un moment chorégraphique sera partagé à 11 h 30 par l’atelier « Arles au corps » conduit par Marco BECHERINI, danseur et chorégraphe, sur le thème « Octobre rose ».
Depuis mai 2016 Marco BECHERINI en partenariat avec l’hôpital d’Arles qui en l’espèce bénéficie du soutien financier de l’association « AGIR contre le cancer en Pays d’Arles » a mis en place des ateliers chorégraphiques hebdomadaires à l'attention des patients et du personnel soignant, pouvant aboutir à une création.
L'idée du chorégraphe est de travailler sur la perception que la maladie induit, de verbaliser le sentiment de se sentir à part, d'aider à la valorisation de soi au travers du sentiment d'exception et de sagesse. D'activer le patient au ressenti de son propre corps et de mettre les participants au cœur de la relation humaine malade / soignant avec une toute attention particulière au travail de partenariat.
Parcourir, guider, accompagner. Prendre soin. Supporter et porter. Voilà des mots qui vont prendre corps dans leur réalité physique et se définir physiquement dans une relation à l'autre, à l'espace extérieur, à l'imaginaire, à l'espace intérieur.
Ces ateliers s’inscrivent ainsi dans le dispositif « Soins de support » essentiel pour les patients et récemment complété aussi par une activité de socio-esthétisme au sein du centre hospitalier.
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| Les soins de support : un élément essentiel de la prise en charge récemment étendu à l’expression corporelle et au socio-esthétisme Le comité des soins de support est coordonné par le Dr Sophie ALIBERT, chef de service de gastro-entérologie. Il regroupe de nombreux intervenants impliqués dans la prise en charge autre que médicale : - une assistante sociale qui reçoit les patients en consultation externe ou est sollicitée directement par l’équipe soignante,
- une diététicienne qui assure la prise en charge nutritionnelle lors d’une hospitalisation,
- une psychologue qui propose systématiquement ses services à tous les patients hospitalisés et qui peut également être sollicitée par l’équipe soignante pour des patients non hospitalisés.
Par ailleurs le Docteur Carole TOBIANAH et l’équipe infirmière assurent une prise en charge de la douleur. Depuis quelques mois ces soins de support ont été complétés par l’intervention du danseur et chorégraphe Mario BECHERINI dans le cadre de l’atelier « Arles au corps » et par l’intervention d’une socio-esthéticienne pour les patientes suivies à l’hôpital de jour. Ces activités visent à restaurer l’estime de soi souvent malmenée par le cancer et par les traitements. Ces deux activités ont pu être déployées grâce à l’implication des équipes médicales et soignantes mais aussi grâce aux bénéfices du Marathon Arles les Alpilles 2015 remis au centre hospitalier d’Arles par l’association « Agir contre le cancer en Pays d’Arles ». | |
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| Focus : la socio-esthétique Encore souvent méconnue, la socio-esthétique est basée sur les soins du corps (massages, manucure, maquillage correcteur, etc.). Elle apporte une réponse personnalisée aux malades, en s’adaptant à leurs maux et à leurs attentes. Une séance de socio-esthétique, c’est un temps d’écoute privilégié autour du rapport au corps, des effets de la maladie et des traitements. Pratiquée par Mme Béatrice LEPABIC, cette activité s’inscrit dans le projet de soins défini par l’équipe pluridisciplinaire de l’hôpital de jour et d’oncologie médicale du centre hospitalier d’Arles. Elle a donc une vraie visée thérapeutique reconnue et appréciée tant par les patientes que par les soignants. | |
Cancérologie : le centre hospitalier reconnu par les autorités sanitaires
Le centre hospitalier d’Arles est titulaire de quatre autorisations d’activités délivrées par l’Agence Régionale de Santé Paca Ces autorisations, qui concernent le traitement chirurgical des cancers du sein, des cancers gynécologiques pelviens, des cancers digestifs ainsi que la pratique des chimiothérapies consacrent à la fois le haut niveau d’expertise des équipes médicales et paramédicales concernées et la prise en charge en réseau pluridisciplinaire des patients.
Les soins sont dispensés en hospitalisation lors des actes chirurgicaux ou en hôpital de jour pour la réalisation des séances de chimiothérapie. Pour ce qui concerne la chirurgie des cancers gynécologiques pelviens et des cancers du sein, l’équipe chirurgicale du centre hospitalier est désormais renforcée par deux chirurgiens spécialisés mis à disposition par l’Institut Paoli Calmette de Marseille et qui opèrent à Arles dans le cadre de conventions de coopérations médicales.
Les soins de support, accompagnement psychologique, conseils diététiques, suivi social, prise en charge de la douleur, encadrement de l’activité physique et socio-esthéticienne, sont eux aussi organisés et coordonnés au sein d’un comité.
Enfin, la pharmacie à usage intérieur est équipée d’un isolateur, équipement sous atmosphère contrôlée permettant la préparation des chimiothérapies dans les meilleures conditions possibles d’asepsie et de sécurité des soins.
Un dispositif complet de prise en charge médico-chirurgicale et d’accom-pagnement (consultation d’annonce, suivi psychologique, conseils diététiques, support social…) a été développé pour apporter aux patients des soins hautement spécialisés mais de proximité, élément important dans un contexte de pathologies à forte pénibilité.
Pour tout renseignement complémentaire, contacter la Direction du CH d’Arles
(04 90 49 29 01 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. )
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- Mis à jour : vendredi 25 septembre 2015 13:43
Un toboggan, une balançoire, un jeu de bascule : de quoi se défouler mais aussi apprendre à jouer ensemble, à partager. Le jardin d’enfant qui vient d’être inauguré dans l’enceinte de l’hôpital Joseph-Imbert est destiné aux enfants suivis par l’hôpital de jour l’Oranger et le Centre d’accueil médico-social précoce (CAMSP). Ces deux structures ont voulu ce jardin afin de permettre aux enfants de profiter de ces espaces de jeux d’où ils sont souvent exclus à cause de leurs pathologies. Il sera également utilisé par les psychomotriciens et les kinésithérapeutes pour poursuivre un travail moteur avec les enfants.
Cet équipement, d’un coût de 27 000 euros, a vu le jour grâce au soutien financier de la Fondation Hôpitaux de France et l’association Corrida France. Avec Juan Bautista, cette association a déjà contribué en 2014 à la création de nouvelles salles de consultation en pédiatrie. Les artistes Tom Garcia et Karima M, exposés dans l’hôpital, ont de leur côté, fait don chacun d’une œuvre qui fait l’objet d’une tombola.
L’hôpital de Jour l’Oranger accueille des enfants de 3 à 12 ans présentant des troubles graves du développement de la personnalité. Il reçoit chaque jour douze enfants en moyenne.
Le CAMSP reçoit en consultation des enfants de 0 à 6 ans présentant toutes les formes de handicap. Cent quarante petits patients sont pris en charge chaque année.
Sources : Marie-Pierre Garrabos - http://www.arles-info.fr
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- Mis à jour : vendredi 11 septembre 2015 06:52
Inauguration d’un jardin d’enfant thérapeutique pour les enfants suivis par l’hôpital de jour l’Oranger et le CAMSP
lundi 14 septembre 2015 à 18 heures 30
En présence :
- de Monsieur Hervé SCHIAVETTI, Maire d’Arles, Président du Conseil de
- Surveillance du centre hospitalier d’Arles,
- de Monsieur Laurent DONADILLE, Directeur du centre hospitalier d’Arles.
- du Dr Antoine KHALIL Président de la Commission médicale d’établissement,
- des Dr Michel PIZOIRD Chef du pôle mère-enfant et Jean-Luc VURPAS, Chef du
- pôle psychiatrie,
- du Dr Marie-Claude PIN-PERRAULT, Chef du service de psychiatrie infanto-
- juvénile,
- des équipes de l’hôpital de jour l’Oranger et du CAMSP,
- des représentants de la Fondation Hôpitaux de France et de l’Association
- Corrida France,
- du Toréro arlésien Juan Bautista,
- des artistes Tom GARCIA et Karima M.
Le centre hospitalier d’Arles assure le fonctionnement de deux activités complémentaires orientées vers la petite enfance : un centre d’accueil médico- social précoce (CAMSP) et une unité d’hospitalisation de jour pédopsychiatrique, l’Oranger, accueillant des enfants de 0 à 12 ans présentant des troubles de développement et des handicaps divers.
La création d’un jardin d’enfants a été initiée par les équipes de ces deux structures pour allier un objectif thérapeutique et une visée ludique en permettant aux enfants de connaître ces espaces de jeux auxquels ils n’ont souvent pas accès du fait de leur pathologie et de leur difficultés de socialisation.
En effet emmener leur enfant dans les jardins d’enfants publics est très difficile voire impossible pour les parents et la création de cet espace de jeux permettra notamment aux mamans des enfants suivis au CAMSP de s’y rendre avec leur enfant ainsi que ses frères et sœurs.
Pour les enfants pris en charge par l’hôpital de jour l’Oranger ce jardin thérapeutique permettra une ouverture sur l’extérieur en différenciant le dedans du dehors et en proposant aux enfants d’autres activités ludiques permettant le développement des compétences de communication et d’interaction.
Ainsi les psychomotriciens des 2 structures et les kinésithérapeutes du CAMSP vont utiliser les éléments de jeu pour réaliser un travail moteur avec les enfants pris en charge.
L’élaboration du projet a été menée par une équipe pluridisciplinaire intégrant :
- un psychiatre, le Dr Emmanuel LAFAY
- deux psychomotriciens, Madame Anne-Lise GENIEZ et Monsieur Bernard BERTOLOTTI
- la sage-femme cadre du service, Madame Sylvie FORT.
A ces professionnels de la petite enfance se sont joints les équipes des services techniques de l’hôpital qui ont accompagné la conception du projet puis sa réalisation pratique.
La création de cet espace de jeu thérapeutique d’un coût total de 27 K€ a bénéficié du soutien financier de la Fondation Hôpitaux de France (10 K€) et de l’association Corrida France (5K€) qui, avec le Toréro arlésien Juan Bautista a déjà contribué en 2014 à la création des nouvelles consultations de pédiatrie. Ont aussi participé à cette opération par le don d’une de leurs œuvres exposées dans le hall de l’établissement au cours de l’année 2014 les artistes Tom GARCIA et Karima M.
Le CAMSP
Le CAMSP polyvalent d’Arles qui fêtera cette année ses 10 ans et organisera une journée porte ouverte le 30 novembre 2015 fait partie du pôle Mère-Enfant du centre hospitalier d’Arles (Chef de pôle Dr Michel PIZOIRD) et fonctionne en lien étroit avec le service de psychiatrie infanto-juvénile (Chef de Service Dr Marie-Claude PIN PERRAULT). Il reçoit en consultation des enfants de 0 à 6 ans présentant toutes les formes de handicaps : moteur, sensoriel, génétique, métabolique, psychologique à travers des difficultés dans la mise en place des premières relations mère-enfants ou également des difficultés de développement psycho-social. Le nombre d’enfants pris en charge annuellement est d’environ 140.
Son équipe médicale est pluridisciplinaire (pédopsychiatre, neuro-pédiatre, pédiatre, rééducateur, sage-femme cadre). Les autres intervenants recouvrent un champ important de compétences (psychologue, kinésithérapeute, psychomotricien, orthophoniste, éducateur spécialisé, puéricultrice, assistante sociale, secrétaire médicale, agent de service).
Son périmètre d’action couvre le territoire d’Arles et les communes voisines : Les Baux de Provence, Fontvieille, Maillane, Maussane les Alpilles, Mouriès, Paradou, Port Saint Louis du Rhône, Saint Etienne du Grès, Saintes Maries de la Mer, Saint Martin de Crau, Saint Rémy de Provence, Salin de Giraud, Mas Thibert, Tarascon, Fourques, Beaucaire, Saint Gilles, Bellegarde. Ses missions sont nombreuses :
- l’accueil des enfants et de leur famille,
- la prévention, le dépistage et le diagnostic des troubles de développement des enfants,
- la reconstitution de l’histoire médicale et sociale de l’enfant,
- la réalisation et/ou l’actualisation du bilan développemental par l’équipe pluridisciplinaire,
- l’élaboration du projet thérapeutique,
- le suivi médical, psychologique, rééducatif et éducatif,
- la prévention du sur-handicap,
- l’accompagnement et la guidance familiale,
- l’adaptation sociale et l’intégration scolaire.
- l’orientation en fin de parcours au CAMSP (IME, CLIS, CLIS spécialisées,...).
Pour cela le CAMSP travaille en réseau avec de plusieurs partenaires :
- les services spécialisés des CHU de Marseille, Nîmes ou Montpellier (Néonatologie, Pédiatrie, génétique...)
- différents partenaires : réseaux périnataux, services de PMI, AEMO, ASE, MDPH, Praticiens libéraux, Education nationale, Structures de petite enfance...
- pour la prématurité, « Naître et Devenir » dans les Bouches du Rhône, « Naître et Grandir » dans le Languedoc – Roussillon
- pour le handicap, « Handimômes »
Ses relais sont l’hôpital de jour l’Oranger, les CMP, CMPP et CATTP, le service d'éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) et les établissements spécialisés.
L’hôpital de jour l’Oranger
Structure du pôle de psychiatrie (Chef de pôle Dr Jean-Luc VURPAS) rattachée au service de psychiatrie infanto-juvénile (Chef de service Dr Marie-Claude PIN PERRAULT), l’hôpital de jour l’Oranger est un dispositif de soins psychiques intensifs pour des enfants de 3 à 12 ans présentant des troubles graves du développement ou de la personnalité. Il reçoit chaque jour une douzaine d’enfants et complète les dispositifs de soins ambulatoires du CAMSP, de pédopsychiatrie et des établissements médico-sociaux.
L’admission se fait sur indication médicale en partenariat avec les établissements médico-sociaux (CAMSP, IME) et scolaires.
La prise en charge est assurée par une équipe pluri-professionnelle : médecin, psychologue, infirmiers, éducateurs spécialisés, orthophoniste, psychomotriciens, assistante sociale, agent de service. Elle se fait par des médiations thérapeutiques groupales ou individuelles.
L’Oranger propose des ateliers : conte, théâtre, pataugeoire, piscine, médiation animale, bulles, rondes et comptines, équithérapie. Un groupe passerelle pour les enfants du CAMSP a été mis en place récemment. Des séjours thérapeutiques sont organisés.
Une Classe d’Inclusion Scolaire (CLIS) pour les enfants atteints de Troubles Envahissants du Développement (TED) a été ouverte à la rentrée 2014 à l’école primaire de Pont de Crau avec la collaboration et la participation de l’Oranger. Plusieurs mécénats (Lion’s Club, Kiwanis, la Grande Récrée, la fondation Sommer et le collectif Corrida France) contribuent au financement des projets du service.